Coordinatrice Qualité Hygiène Sécurité Environnement (Q.H.S.E)

On peut dire que ce poste était fait pour elle ! En effet, après un début de carrière en boucherie, Laïline complète son cursus avec une licence en production et industrie agroalimentaire. Cette double compétence retient l’attention de la Maison Berjac qui l’embauche à l’issue d’un stage. Au fil des années et des formations, Laïline s’impose en véritable conductrice de projets et se voit, entre autres, confier des projets de grande ampleur, tel que le déménagement sur le MiN de Nantes Métropole. En décembre prochain, elle fêtera ses 20 ans de carrière au sein de la structure.

IMG 7916 scaled7h30 La journée commence par la désinfection de toutes les surfaces, poignées de portes, parties communes, interrupteurs… Face à la recrudescence de la COVID, en accord avec la direction, Laïline a remis en place les gestes barrières dans les locaux. « En 2020, lorsque l’épidémie s’est déclarée, je suis devenue référente COVID, je n’ai pas lâché le terrain ».

8h30 De retour à son bureau, Laïline prend connaissance de son planning du jour et traite quelques emails. Rapidement, un premier rendez-vous arrive. Il s’agit d’une mutuelle venue proposer des services de formations adaptés au travail de nuit. De nombreuses formations existent déjà au sein de la Maison Berjac. « Récemment, nous avons accueilli la première formation mutualisée avec les autres opérateurs sur le MiN, Sauveteur Secouriste au Travail ».

9h10 Appel d’un client qui souhaite prendre rendez-vous à la suite d’une visite des services vétérinaires dans son établissement. « Nous réalisons des audits chez les clients qui le souhaitent. Pour un restaurant, j’interviens sur le terrain généralement une demi-journée, puis je leur rends un rapport avec les améliorations qu’ils pourraient mettre en place. Nous intervenons également pour d’autres types de prestations : accompagnement avant ouverture, suivi qualité ou dossier d’agrément par exemple ».

9h40 Rendez-vous avec un fournisseur de produits et matériels d’hygiène professionnelle venu présenter un nouveau service de revalorisation des déchets concernant les masques et le plastique souillé. Depuis la crise sanitaire, le service qualité a réalisé un travail conséquent sur les consommables jetables et réutilisables permettant entre autres, une amélioration de la gestion des stocks et ainsi prévenir les risques de rupture. « Tous nos consommables sont éco-certifiés. C’est grâce à ce type de geste et d’engagement que nous avons validé, il y a maintenant un an, une démarche confirmée auprès de l’association Planet’RSE ».

11h10 Un nouveau salarié se présente dans le bureau. Le service qualité s’occupe également de l’accueil des nouveaux arrivants. Cette fois-ci, c’est Emmanuelle, animatrice QHSE qui s’en charge : remise des badges, équipement, livret d’accueil, prise en photo pour le trombinoscope. Pendant ce temps, Laïline contrôle quelques factures et bons de livraison. En tant que coordinatrice, elle valide les prestations et les commandes de tout le réseau CADEGAU (composé de la Maison Berjac & SVRO, la Maison TGViandes & Marée, la Maison SAVIA et Saint-Guénolé Mareyage) puis elle les transmet à la comptabilité. Chaque entité du groupe compte au moins un animateur qualité capable de remplir les missions récurrentes, comme les prélèvements de surfaces ou encore la gestion des échantillons envoyés en analyses microbiologiques. « Bien que je me déplace régulièrement sur les autres sites, mon rôle en tant que coordinatrice c’est d’animer et de former les animateurs pour qu’ils soient autonomes ». IMG 7948 scaled e1684320153705

11h30 Bonne nouvelle pour Saint-Guénolé Mareyage ! Suite à la dernière visite des services vétérinaires au Guilvinec, le dossier d’agrément pour la manipulation et la vente de coquillages et de morue salée a été validé. Laïline s’empresse d’appeler Gilles, le responsable de la structure, pour l’en informer. « Jusque-là, Saint-Guénolé mareyage pouvait uniquement vendre ces produits en négoce mais n’avait pas l’autorisation pour la transformation ». Ensuite, elle rédige un email pour l’annoncer à tous les responsables des sociétés du réseau Cadegau qui achètent régulièrement là-bas. Dans le logiciel commercial, elle peut désormais mettre à jour les fiches produit en complétant : numéro d’agrément sanitaire, liste des allergènes, ingrédients, valeurs nutritionnelles, nom latin …

12h15 Avec le responsable boucherie, elle fait le point sur le personnel en atelier qui ne serait pas encore équipé de bouchons d’oreilles moulés. Afin d’améliorer les conditions de travail et notamment la réduction du bruit suite à l’utilisation de la scie électrique par exemple. « Il y a quelques temps, une intervenante est venue mesurer le bruit dans nos locaux. Grâce à son compte rendu, nous nous sommes aperçu qu’il y avait des postes où les décibels étaient supérieurs à 85. Nous avons donc proposé à tous les bouchers de s’en munir ». Ensuite, elle appelle son prestataire et convient d’une date pour la prise d’empreinte.

14h00 Retour de la pause déjeuner, une alerte sanitaire chez un fournisseur vient d’être déclarée. « Nous disposons de 48h maximum pour rendre un rapport aux services vétérinaires. Nous comptons en moyenne une dizaine d’alertes par an ». Il faut être réactif. Pour chaque produit concerné, Laïline liste tous les clients qui en ont commandé, la quantité, la date d’achat puis elles les contactent afin qu’ils restituent le produit, s’ils ne l’ont pas déjà consommé. Elle prépare également un affichage magasin pour informer les clients du rappel produit.

15h00 Avec Valentin, apprenti qualité, Laïline part en salle de réunion pour un nouveau rendez-vous en visioconférence avec l’association Too Good To Go, afin de finaliser le dossier avant la mise en application la semaine suivante. Tous les jours, le service QHSE s’occupe des produits mis en braderie, c’est-à-dire les produits dont la date limite de consommation approche. « Le principe est de faire des paniers avec ces produits. Cela permettra d’éviter de jeter tous ses invendus qui finissent à la poubelle et donc de limiter les pertes sachant qu’il y a des coûts d’enlèvement ». L’objectif de ce partenariat est de limiter le gaspillage alimentaire.

16h40 Avant de partir, Laïline fait un point avec son équipe, sur les missions à remplir la semaine suivante et notamment la vérification des 38 véhicules du parc qui mobilise tout le service pendant une journée complète. Il y a des missions qui reviennent quotidiennement. « On s’assure que la chaîne du froid est bien respectée, que le matériel fonctionne, que les bâtiments sont aux normes… Notre travail, c’est d’assurer la maitrise des risques en adoptant une démarche d’amélioration continue pour satisfaire le client et respecter la qualité de vie au travail ».

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De gauche à droite : Laïline, Emmanuelle et Valentin